Atelier sur les solutions de réduction de la fracture numérique : Le satisfecit des parties prenantes et des officiels du pays

Au terme des deux jours de travaux ayant eu pour cadre l’hôtel Mont Febe de Yaoundé, l’on aura noté que la volonté de faire reculer la fracture numérique en Afrique francophone est bel et bien sur la bonne voie. Au grand plaisir des acteurs…

Les sujets inscrits à l’ordre du jour de cette session, ont porté sur l’inclusion numérique en Afrique Francophone, les solutions du Réseau d’accès complémentaires, les cas de réseaux communautaires en Afrique, les solutions de connectivité du dernier kilomètre, les défis de l’accès significatifs aux défis de l’accès aux solutions complémentaires, entres autres. Au rang des participants, on dénombrait Monsieur le Représentant Résident de l’UIT pour l’Afrique Centrale et Madagascar, Monsieur le Directeur de GIZ, les Administrations Publiques compétentes, les Organisations Internationales, les Régulateurs du secteur, les opérateurs de communications électroniques et la société civile, ainsi que des représentants des collectivités territoriales décentralisées. Parmi ces derniers se trouvait M. Djabo Djibril Mahamat, cadre contractuel Communal en service à la commune de Mayo Oulo dans la Région du Nord. Lui qui a vu en cet atelier une aubaine pour ses compatriotes. « En tant que partie prenante surtout concernant la fracture numérique dans les zones reculées du Septentrion d’où je viens, je crois que cet atelier est une très bonne chose. Si l'on réussit à connecter surtout les villages et campagnes de côté du pays, je crois que ça va vraiment rehausser l’usage des TIC. Puisqu'il y a encore des villages reculés où il n'y a pas de réseau Internet jusqu’à ce jour. Si c'est qu'on réussit à installer les wifi dont ils ont parlé ça va vraiment aider la population dans tous les domaines, ça va les rapprocher de la ville et des réalités du monde contemporain. Donc toute ma reconnaissance à l’endroit des organisateurs à qui je tire un sacré coup de chapeau ». Le contentement manifeste de cet originaire du Nord, loin d’être un cas isolé, semblait être général, au vu des réactions enregistrées au terme des travaux. Mme Justine Wileser, Membre de l'Association pour la Communication Progressive et coordonnateur de la African Police, manifestera sa joie en ses termes. « Le but de cet atelier était d'amener les parties prenantes de l’Afrique francophone à réfléchir sur les solutions d’accessibilités complémentaires qui seront en mesure de combler la fracture numérique. Aujourd'hui nous avons eu de bonnes délibérations sur les problèmes concrets auxquels font face les pays de l'Afrique francophone.  Nous avons eu des exemples du Gabon, de la Guinée, du Cameroun et la RDC, en ce qui concerne l'accessibilité et la couverture du service Internet. Et ce sont ces cas pratiques que nous avons pris en exemples et présenter de manière technique mais aussi concrète aux participants. Et je crois nous sommes satisfaits et surtout confiants par rapports aux résultats que nous escomptons » a déclaré la représentante de l’ACP, co-organisatrice de cet atelier avec la l’UIT et la GIZ.

Des actions concrètes en perspective…

En guise de recommandations sont les suivantes, on peut retenir entre autres, qu’il est grand temps pour les parties prenantes de se réunir pour travailler sur l'accès universel qui comprend une connectivité accessible et perceptible ; ce qui implique que les différentes parties prenantes à savoir les Ministères, les régulateurs ainsi que la société civile et les organisations sont appelés à poursuivre la réflexion sur des stratégies qui pourront faciliter l’accessibilité afin de permettre aux petits opérateurs de créer des réseaux et les manager dans le but de servir les communautés locales.

Des recommandations qui viennent corroborer les dires de Mme le Minpostel qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette assise. « Les perspectives et les défis de la transformation numérique transcendent par ailleurs les frontières. La coopération et la coordination au niveau international ainsi que de nouveaux partenariats, sont donc essentiels, pour en tirer le meilleur parti aux échelons local, national et international. D’où l’importance de cet atelier dont les thématiques abordent ces problématiques sous une triple approche à savoir : le développement et l’accès à l’infrastructure avec notamment : la connectivité sur le dernier kilomètre, la mise en place d’une régulation efficace en matière d’inclusion numérique, la sensibilisation aux approches des réseaux communautaires en tant que solutions de connectivité complémentaires pour l'inclusion numérique dans les communautés mal desservies » dixit Minette Libom Li Likeng.