Réseaux de communications électroniques à fibre optique, Le Cameroun et le République Centrafricaine interconnectés

Attendue telle une pluie dans un désert, la signature de ce mémorandum  d’eue entre le Cameroun et la RCA, a été vécue comme un moment tout aussi exceptionnel qu’historique.

Au cours de cette assise, deux personnalités ont été sous les feux des projecteurs. D’un coté, Minette Libom Li Likeng, Ministre camerounais des Postes et Télécommunications et de l’autre, Justin Gourna Zacko, Ministre centrafricain de l’Economie numérique, des Postes et Télécommunications. Chacun ayant reçu les Pouvoirs afin d’agir au nom de son pays. Avant la signature des parapheurs, l’on aura écouté deux discours qui ont exalté le soulagement et surtout l’ouverture d’une nouvelle page, en ce qui concerne l’interconnexion des réseaux à fibre optique entre les deux pays frères et amis. On n’en retient globalement que la signature de ce MoU est l’aboutissement d’un long processus et surtout la volonté des deux Chefs d’Etat, Paul Biya du Cameroun et Faustin Archange Touadera de la RCA, d’améliorer l’offre de services de communications électroniques, au profit de leurs populations respectives.

« La République Centrafricaine, pays enclavé au cœur du continent, profitera de sa situation géographique pour en faire une opportunité d’investissements dans le domaine des communications électroniques et d’être un hub naturel pour la sous-région et du Continent Africain » aura reconnu Justin Gourna Zacko. Avant que Minette Libom Li Likeng ne lui emboite le pas, en insistant sur des aspects clés de la matérialisation du projet : « Il est donc impératif, au regard de ce qui précède, que nos Etats s’impliquent davantage dans la construction des liaisons manquantes dans les réseaux large bande nationaux et régionaux, de manière à ce que les pays enclavés numériquement, soient connectés de façon redondante aux câbles sous-marins et entre eux.
Pour qu’aucun pays ne soit laisser à l’écart, le renforcement de la coopération sous-régionale est nécessaire, en vue d’une mutualisation des efforts de développement des infrastructures d’accès au numérique ».

Bien au-delà, ce projet d’interconnexion désormais acté, rentre dans le cadre du renforcement de l’intégration communautaire en zone CEMAC et vise sur le long terme, à faire de l’Afrique un continent mieux connecté et bénéficiant pleinement des avantages du Numérique.