Leur entretien et leur bon fonctionnement sont indispensables pour une exploitation optimale de l’économie numérique au Cameroun.

C'est fort de ce constat que l’entreprise IHS, dirigé par son CEO, Olufemi Arosanyin a organisé un séminaire sur le thème : « l’importance des infrastructures passives, pour le développement de l’économie numérique » le mardi 27 juin 2023 à Yaoundé.

L’événement qui a fait courir tous les acteurs du secteur, a été présidé par la ministre des postes et télécommunications. L’Objectif poursuivi par une telle démarche est d’évoquer l’importance des infrastructures passives dans le développement du numérique, mais également de présenter les défis, les problèmes et difficultés d’ordre financier, opérationnels, règlementaires qui entravent le déroulement harmonieux de cette activité support dans notre pays. Prenant la parole, Minette Libom Li Likeng a tout d’abord définit la notion de « passifs » en télécommunications : « les infrastructures passives désignent les éléments physiques et les composants de réseau qui permettent la transmission et la distribution des signaux de télécommunications, mais qui ne sont pas directement impliqués dans le traitement ou la gestion des données ». Selon elle, ces infrastructures jouent un rôle essentiel dans la création d'un réseau de télécommunications fiable et efficace. Sont concrètement appelées infrastructures passives, les réseaux de fibre optique, les data centers, les câbles sousmarins et les tours de télécommunications (pylones) : « Elles jouent un rôle fondamental dans la fourniture des services numériques » a précisé la ministre. Elles constituent le fondement sur lequel repose l'échange d'informations, les transactions commerciales, la recherche et le développement technologique a-t-on appris. « Aussi peut-on dire que sans elles, l'économie numérique ne peut pas fonctionner de manière optimale » a poursuivi Minette Libom Li Likeng, avant d’ajouter qu’il est donc indéniable que les infrastructures passives jouent un rôle essentiel en tant que fondation physique du réseau de communication, en permettant le transport et la distribution efficaces des signaux de communication sur de longues distances, favorisant ainsi la connectivité à grande vitesse et la couverture étendue. Le séminaire qui s’est déroulé durant une journée dans la capitale camerounaise, a servi à rappeler le rôle cruciale que jouent les infrastructures passives dans l’utilisation d’internet : « grâce à ces infrastructures robustes, les fournisseurs de services peuvent offrir des connexions Internet haut débit fiables, rapides et abordables aux utilisateurs finaux, qu'ils soient situés en milieu urbain, périurbain ou rural » a relevé la ministre des postes et télécommunications. Les infrastructures passives sont également un pilier essentiel pour garantir le service universel, qui vise à assurer un accès équitable à la connectivité pour tous, y compris lespopulations marginalisées et les régions reculées a-t-on appris.